Troubles hormonaux et métaboliques

Avec l’âge, le stress chronique ou des facteurs environnementaux (perturbateurs endocriniens, pesticides), les déséquilibres hormonaux deviennent fréquents. Andropause, ménopause, hypothyroïdie, résistance à l’insuline sont des déséquilibres hormonaux pouvant altérer le métabolisme, la vitalité, la cognition et l’humeur. La physionutrition travaille ici sur les axes hormonaux (thyroïde, surrénales, gonades), le foie (organe de transformation hormonale), et les carences (vitamines B, D, chrome, magnésium, acides gras essentiels).

Endométriose

L’endométriose est une maladie inflammatoire chronique caractérisée par la présence de tissu endométrial en dehors de la cavité utérine, provoquant douleurs pelviennes, troubles menstruels et parfois infertilité. La physionutrition permet d’accompagner les femmes atteintes d’endométriose par une prise en charge individualisée visant à réduire l’inflammation (via l’alimentation anti-inflammatoire, les oméga-3, la curcumine), soutenir la détoxification hépatique (sulforaphane, chardon-marie) et réguler l’équilibre œstrogénique (via l’indole-3-carbinol, le DIM ou certaines plantes adaptogènes). Une attention particulière est également portée au microbiote et au stress oxydatif, souvent perturbés chez ces patientes.

Ménopause

Chute des œstrogènes et de la progestérone entraînant bouffées de chaleur, insomnie, ostéopénie, prise de poids. L’approche naturopathique fait appel aux phyto-œstrogènes (lin, sauge, trèfle rouge), au soutien hépatique (curcuma, artichaut) et à l’équilibre oméga 3/6. En outre, une analyse de la cascade hormonale permet de soutenir la production endogène des hormones féminines après l'arrêt de la production ovarienne. 

Maladies thyroïdiennes

L’hypothyroïdie, qu’elle soit auto-immune ou non, est souvent aggravée par des carences (iode, tyrosine, sélénium, fer). La physionutrition permet d'augmenter le taux de T4, d’optimiser la conversion T4 → T3 et de restaurer la sensibilité des récepteurs. De nombreux scénarii peuvent expliquer un dysfonctionnement thyroidien et seront analysé afin de mettre en place un protocole personnalisé.

Résistance à l’insuline

Elle précède souvent le diabète de type 2 et s’exprime par une fatigue postprandiale, une prise de poids abdominale et des fringales. La prise en charge repose sur une alimentation à index glycémique bas, la gestion des graisses viscé­rales et des micronutriments essentiels (chrome, magnésium, berberine).

 Troubles digestifs chroniques

Le système digestif est au cœur de la santé : immunité (70 % des cellules immunitaires), production de neurotransmetteurs, assimilation des nutriments. Les troubles chroniques comme le SIBO, Crohn, le syndrome de l’intestin irritable (SII) reflètent souvent un déséquilibre profond du microbiote, une perméabilité intestinale accrue et une inflammation silencieuse.

Maladie de Crohn

Inflammation chronique du tube digestif, souvent auto-immune, responsable de douleurs, diarrhées, malabsorption. L’approche vise à apaiser l’inflammation avec des agents naturels (curcumine, oméga-3), réparer la muqueuse (L-glutamine, zinc) et restaurer le microbiote.

SIBO (Small Intestinal Bacterial Overgrowth)

Prolifération bactérienne anormale dans l’intestin grêle, responsable de ballonnements, gaz, douleurs postprandiales. Le protocole implique un régime spécifique (low FODMAP transitoire), des agents antimicrobiens naturels (ail, origan..), des enzymes digestives et la restauration de la motilité intestinale.

Syndrome de l’intestin irritable (SII)

Fonctionnement intestinal déséquilibré (sans lésion visible), avec alternance de diarrhée/constipation, douleurs abdominales. L’approche vise à restaurer le dialogue cerveau-intestin (neuro-nutrition), calmer les spasmes (mélisse, camomille), et optimiser le microbiote (prébiotiques/postbiotiques).

🌿Maladies auto-immunes

Les maladies auto-immunes surviennent lorsque le système immunitaire, censé défendre l’organisme, attaque ses propres cellules. Elles touchent environ 5 à 10 % de la population, avec une nette prédominance féminine. Leur étiologie est multifactorielle : prédisposition génétique, dysbiose intestinale, perméabilité digestive, carences micronutritionnelles (zinc, sélénium, vitamine D), exposition environnementale (toxines, virus), stress oxydatif et perturbations hormonales (axe cortisol). L’inflammation chronique, souvent silencieuse, joue un rôle central dans leur physiopathologie.

Thyroïdite de Hashimoto

Maladie auto-immune la plus fréquente, elle entraîne une destruction progressive de la thyroïde, menant à l’hypothyroïdie. L’approche physionutritionnelle vise ici à réguler l’immunité via des apports en sélénium, zinc, vitamine D, modulation du microbiote et gestion de l’inflammation. L’éviction du gluten (chez les patients sensibles) peut également réduire les anticorps anti-TPO.

Maladie de Basedow

Cette hyperthyroïdie auto-immune est causée par des anticorps stimulant le récepteur de la TSH. L’approche vise à réduire l’hyperactivité immunitaire, soutenir les voies de détox hépatique, corriger les carences antioxydantes (glutathion, oméga-3...) et calmer le système nerveux par des plantes adaptogènes.

Polyarthrite rhumatoïde

Maladie inflammatoire articulaire chronique, elle provoque douleurs, raideurs et déformation progressive. L’approche intégrative inclut des anti-inflammatoires naturels (curcuma, boswellia), le rééquilibrage du microbiote intestinal (axe intestin-articulations), et le soutien mitochondrial par le coenzyme Q10, la carnitine et le magnésium.

Pathologies systémiques et multifactorielles

Certaines pathologies chroniques présentent une symptomatologie diffuse, invalidante et difficile à objectiver médicalement. Elles ont en commun une inflammation de bas grade, un stress oxydatif élevé, une atteinte mitochondriale et souvent une altération du système immunitaire ou des mastocytes. La prise en charge repose sur la restauration du terrain global (immunité, énergie cellulaire, barrière intestinale).

Maladie de Lyme chronique

Après la phase aiguë, certains patients développent des symptômes persistants : fatigue, douleurs, troubles digestifs, cognitifs ou de l’humeur, voire évolué vers une forme de maladies auto-immune. Cette forme chronique résulte souvent d’un déséquilibre immunitaire, métabolique et intestinal. L’approche consiste à soutenir l’immunité(vitamine D, zinc, plantes adaptogènes), drainer les toxines(desmodium, chardon-marie), renforcer le foie, et corriger les carences(vitamines B, magnésium, coenzyme Q10, oméga-3), de même que déloger la borréliose qui peut créer un biofilm et rester tapis pendant de nombreuses années. Le microbiote intestinal est systématiquement rééquilibré.

Objectif : réduire les symptômes, relancer les fonctions vitales et aider l’organisme à retrouver énergie et équilibre.

Fibromyalgie

La fibromyalgie se manifeste par des douleurs diffuses, une fatigue persistante et des troubles du sommeil, souvent associés à un brouillard mental et une hypersensibilité au stress.Cette affection multifactorielle implique des perturbations à la fois neurologiques, immunitaires, hormonales et métaboliques.

L’approche intégrative vise à restaurer l’équilibre des neurotransmetteurs, notamment la sérotonine et la dopamine, souvent déficitaires chez ces patients, afin d’améliorer l’humeur, la gestion de la douleur et la qualité du sommeil.

En parallèle, un soutien ciblé des mitochondries– les centrales énergétiques des cellules – est mis en place grâce à la coenzyme Q10, aux vitamines du groupe B actives (B2, B3, B6, B9, B12) et au magnésium, nutriments essentiels à la production d’énergie et à la régulation neuromusculaire.

Enfin, la réduction de l’inflammation de bas grade passe par un rééquilibrage du microbiote intestinal, à l’aide de prébiotiques, probiotiques spécifiques et d’une alimentation anti-inflammatoire adaptée au terrain de chaque patient.

Covid long

À Uzège Naturopathie, l’accompagnement du Covid long repose sur une approche globale et personnalisée, appuyée sur les avancées en physionutrition.Fatigue, brouillard cérébral, douleurs, troubles digestifs ou respiratoires reflètent souvent un déséquilibre immuno-inflammatoire, une dysbiose, un stress oxydatif ou une hypercoagulation légère.
Des études révèlent la présence de micro-caillots et d’une viscosité sanguine accrue chez certains patients, pouvant expliquer les troubles circulatoires ou neurologiques.
Une évaluation ciblée (questionnaires, bilans) permet d’agir sur l’énergie cellulaire (mitochondries), les statuts nutritionnels (vitamines D, C, B, zinc, magnésium, oméga-3, glutathion) et la barrière intestinale.
Des actifs naturels comme la nattokinase, la curcumine, les OPC ou l’EPA contribuent à améliorer la fluidité sanguine et moduler l’inflammation.